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7 endroits où les bactéries rôdent dans l’avion

Cet article sera particulièrement intéressant pour les mysophobes (les personnes ayant une peur maladive et irrationnelle d’être en contact avec la saleté ou d’être contaminées par des microbes et des parasites) puisqu’il concerne le paradis des microbes : l’avion.

shutterstock/Tobias Arhelger

Le confinement, la promiscuité des voyageurs et les installations sanitaires rudimentaires sont des facteurs favorisant la propagation de certains microbes, parasites, voire maladies. Il n’est donc pas surprenant de voir des épidémies se déplacer rapidement d’un bout à l’autre du monde.

shutterstock/volkova natalia

Afin de se tenir éloigné le plus possible des bactéries, germes et parasites au sein d’un avion, voici sept choses qu’il faut absolument éviter de toucher :

shutterstock/Patryk Kosmider

1) Les accoudoirs

Les bactéries semblent se sentir à l’aise sur les accoudoirs et y perdurent particulièrement longtemps. En effet, les scientifiques ont découvert que la bactérie E. coli peut survivre jusqu’à 96 heures sur les accoudoirs, soit bien plus longtemps que dans les toilettes.

Le risque d’infection émane du contact de vos yeux, votre bouche ou votre nez avec les doigts ayant touché des accoudoirs.

shutterstock/Eivaisla

2) Les tablettes

Lorsque des scientifiques de l’Université de l’Arizona ont examiné les tablettes dans le cadre d’une étude en 2007, les deux tiers contenaient des germes hospitaliers dits multirésistants (SARM) et des norovirus, qui peuvent engendrer des diarrhées et des vomissements, par exemple.

Les agents de bord ont également admis que les tablettes étaient nettoyées une seule fois par jour. Ne mangez donc jamais de la nourriture ayant été en contact direct avec la tablette.

shutterstock/Andrew Makedonski

3) Le siège des toilettes

Le fait qu’il y ait autant de germes dans l’avion est certainement dû au fait que de nombreux passagers ne se lavent pas les mains après être allés aux toilettes. Les experts soupçonnent que cela n’est pas seulement dû à un manque de compréhension de l’hygiène, mais surtout aux lavabos beaucoup trop petits et l’espace insuffisant dans les toilettes qui agace fortement les passagers.

Comme sur la terre ferme, les toilettes au-dessus des nuages se transforment également en véritable nid à germes, qui se propagent à partir de là, faute de lavage des mains. L’étude menée en 2007 par l’Université de l’Arizona a également révélé que 20 % de tous les sièges de toilettes contenaient la bactérie E. coli.

Lavatory (N180UA, SFO-HKG)

4) La poignée de porte des toilettes

Comme d’habitude avec les toilettes, et ce quelle que soit l’altitude, la première chose que vous touchez après avoir fait vos besoins avant même d’avoir eu la chance de vous laver les mains est, bien sûr, la chasse d’eau. Sur le bouton de chasse d’eau, la bactérie E. coli perdure jusqu’à deux jours.

Si vous ne vous lavez pas les mains, la prochaine chose que vous touchez après le bouton de la chasse d’eau, est bien sûr la poignée de la porte pour quitter les toilettes. C’est donc le prochain terrain de jeu pour les virus et les bactéries.

Mais même si vous vous lavez les mains – en touchant la poignée, vous contaminez vos mains avec les bactéries laissées par les autres passagers n’ayant pas respecté les règles d’hygiène de base… Il vaut donc mieux ouvrir la porte avec une serviette en papier.

shutterstock/litabit

5) Les dossiers de sièges

L’odyssée des germes se poursuit dans l’allée de la cabine. Les mains non lavées, les passagers s’agrippent naturellement aux coins des dossiers des sièges pour ne pas tomber lorsqu’ils retournent à leur place. Les dossiers des sièges dans l’allée, à côté des toilettes, sont donc un endroit de l’avion qui est touché par presque tous les passagers.

shutterstock/junrong

6) La poche sur le siège devant vous

Le fait qu’E. coli survive trois jours sur les accoudoirs est déjà bien assez inquiétant, mais ce n’est rien comparé aux poches sur les dossiers des sièges.

Bien que presque tous les passagers de chaque vol touchent à cette poche et que beaucoup y déposent leurs déchets, comme des mouchoirs usagés, cette dernière est à peine nettoyée. De plus, la surface du matériau semble profiter aux micro-organismes : les germes y survivent jusqu’à 168 heures, soit une semaine entière.

shutterstock/VPales

7) Les couvertures

Comme le confirment les agents de bord, les couvertures sont apportées propres dans l’avion en début de journée de travail, mais sont simplement pliées et réutilisées pour le reste de la journée, lors de chaque vol. Ainsi, les virus, germes, microbes et bactéries passent de passagers en passagers.

shutterstock/Andrew Makedonski

En réalité, les germes rôdent partout, ce qui n’est pas vraiment un problème puisque notre système immunitaire est parfaitement équipé pour lutter contre cela. Ce n’est que pour les personnes dont le système immunitaire est plus faible, comme les enfants ou les personnes âgées, qu’il est important d’identifier les sources de dangers.

Sinon, la probabilité de tomber malade pendant une épidémie de grippe augmente naturellement dans l’avion. Mais avec un lavage régulier des mains et un tube de gel désinfectant dans votre bagage à main, les germes ne devraient plus être un problème. Et voilà, vous savez tout !